Le fioul, énergie fossile, est devenu le vilain petit canard du chauffage…
C’est officiel ! A compter du 1er janvier 2022, seront interdits l’installation de chaudières à fioul dans les logements neufs et le remplacement de ces mêmes chaudières dans l’ancien !
L’objectif de l’Etat : la disparition de la chaudière fioul d’ici 10 ans !
Depuis quelques années, on en entend parler : la fin de la chaudière à fioul !
Utilisée par environ 4 millions de ménages et fortement émettrice en CO2, elle est aussi plus chère à la consommation que les alternatives actuelles.
Cependant, pas d’inquiétude immédiate pour les propriétaires : vous pouvez continuer à utiliser votre équipement sans pénalité.
Cependant, à terme, le remplacement par une chaudière plus écologique est conseillé. A cela deux raisons :
- il est parfois préférable de profiter des aides au remplacement actuelles plutôt que d’entretenir une chaudière vouée à disparaître,
Des aides existent depuis 2017 pour passer abandonner les équipements fonctionnant aux énergies fossiles. La prise en charge peut atteindre 80% des frais pour les ménages les plus modestes. Cette prime à la conversion peut être cumulable avec d’autres aides comme l’Eco prêt à taux 0 ou le Crédit d’Impôt pour la Transition Ecologique. - de plus, l’annonce de la disparition souhaitée étant promulguée, la chaudière fioul dévalorise le bien à la vente. En effet, un acheteur voudra négocier le prix d’une nouvelle installation. La négociation pourrait facilement s’élever à 15 ou 20 000 € sachant que le prix des installations moins émettrices de CO2 (et souvent plus économes) va de 3 000 € à 12 000 € pour les plus chères, à quoi il faut ajouter les frais d’installation et souvent de sablage de la réserve de fioul.
Quelles alternatives au fioul ?
Quel type d’installation choisir ?
On peut remplacer sa chaudière fioul par une chaudière Biomasse, c’est-à-dire qui utilise la combustion d’une matière organique.
Le bois par exemple (prix de 3 000 à 9 000 €) ou par une pompe à chaleur qui fonctionne à l’électricité pour aller chercher la chaleur dans l’air ambiant, l’eau ou le sol environnants pour la souffler dans l’habitation (prix de 5 000 à 12 000 €).
Le remplacement par une chaudière à gaz dans les logements anciens est encore possible. Elles sont peu chères (à partir de 1 500 €) et très performantes mais utilisatrices d’énergie fossile, elles ne bénéficient pas de la prime à la conversion. Leur installation est déjà interdite dans les logements neufs.
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