Aujourd’hui, je vais vous parler des : rue du Four situé au Vieux Saint Maur, avenue Leopold Sédar Senghor au RER Le Parc et Villa Médicis à la Varenne Saint Hilaire.
Rue du Four (Vieux Saint Maur)
Selon le droit féodal, tous les habitants devaient faire cuire leur pain dans un four unique, dit « banal », moyennant une redevance au seigneur. Ce four était situé un peu plus bas que la place d’Armes, à l’angle de l’avenue Marinville, de la rue des Tournelles et de la rue… du Four ! Il existait encore au début du XXe siècle, mais, devenu très vétuste, il disparut en 1930.
Léopold-Sédar-Senghor – depuis son percement en 2002 – (Le Parc)
Écrivain et homme politique sénégalais (1906-2001), il fut professeur de lettres au lycée Marcelin-Berthelot à l’ouverture de celui-ci en 1938 et ce jusqu’en 1945, bien que son enseignement ait été interrompu par la guerre (cf. ouvrage sur le lycée).Grand défenseur de la francophonie, académicien français, Senghor est l’auteur de nombreux poèmes et essais, notamment sur le thème de la négritude.
Député à l’Assemblée nationale française en 1946, il participa au gouvernement d’Edgar Faure (1955-56). Il fut élu président de la République du Sénégal à partir de l’indépendance, en 1960, et quitta volontairement le pouvoir en 1980. Il avait coutume de se dire « le plus africain des Français, le plus français des Africains ».
Le conseil municipal de Saint-Maur lui attribua le titre de « Citoyen d’honneur de la ville » en 1987.
Villa Médicis (La Varenne Saint Hilaire)
Quelques années après la mort de Jean du Bellay, en 1563, le château de Saint-Maur fut vendu à Catherine de Médicis, épouse du roi Henri II, qui le transforma complètement, ajoutant fronton et pavillons, et l’embellit d’œuvres d’art et de jardins. Ce fut pour elle une résidence de campagne bien plus agréable que le château de Vincennes. Elle y vint souvent, entourée de sa cour. A sa mort, le château entra dans la famille des Condé.
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