Pour éviter l’extraction de sable et de roches, […], une des solutions serait de recycler les gravats. Voilà ce qu’annonce laVieImmo.com sur son site avec l’AFP.
Si ce constat prévaut pour les pays touchés par la guerre, nos pays en paix connaissent également un surcroît de déchets généré par la réfection des bâtiments.
Avec l’engouement du home-staging, l’essor des magasins de décoration et leur mobilier « abordable » mais souvent peu durable… nous générons une importante quantité de « déchets » !
La palme revient au bâtiment
Parce que les nouveaux acquéreurs de biens souhaitent (et nous les comprenons très bien) embellir leur patrimoine, cela engendre une très importante quantité de matières difficiles à recycler.
Si le bois et le métal sont facilement recyclable, il n’en est pas de même avec :
le carrelage, les fenêtres PVC, les peintures, colles et mastic, les lino, dalles PVC autocollantes, tuyaux PVC de plomberie…
Développer l’économie circulaire
Toute l’industrie de la décoration et de la rénovation du bâtiment doit se tourner vers la création et l’utilisation de produits « bio ». Des matériaux réalisés à partir d’anciens recyclés ou à base de matières naturelles !
Il faut favoriser et développer le don. Pour les personnes (propriétaires ou locataires) dont les revenus ne leur permettent pas de faire de la rénovation.
Il est regrettable de jeter du plancher, des fenêtres en bon état ou des cuisines quasi neuves, simplement parce qu’elles ne sont pas au goût des nouveaux propriétaires.
Certes, cela n’est pas si simple à faire !
Mais avec Internet, le boom des sites de ventes/trocs et l’ubérisation de notre société, cela est parfaitement possible !
POURQUOI ne pas mettre en place des applications où les propriétaires/entrepreneurs pourront diffuser et proposer fenêtres, cuisines, à récupérer ?
Si le bénéficiaire peut récupérer gratuitement ou participer au coût de la dépose : tout le monde sera gagnant !
Cela nécessite un effort de tous et certainement une implication de l’état.
Mais nous pensons que le jeu en vaut la chandelle…
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